Un pays en quête de réussite:
Mais il avait bien besoin de cette allégresse, le peuple. Matraqué et maltraité qu'il était depuis des mois par les médias et les gouvernements étrangers qui le considèrent, à l'instar des grecs, comme un peuple de flambeurs alors que sa dette est bien loin, mais alors très loin de celle de la France (je parle de la dette publique, pas de la dette privée. C'est l'endettement des foyers encouragé par les banques privées qui a provoqué la crise espagnole.)Alors laissons leur quelques jours de répit, car après la fiesta, le réveil sera dur et il faudra de nouveau ramer ferme, nager dans ces eaux froides et agitées que sont les marchés, pour tenter de garder la tête hors de l'eau.
Sur le plan sportif, ce qu'ont réalisé les espagnols ne s'est jamais fait! Trois titres suprêmes à la suite, en 4 ans: Champions d'Europe, champions du monde, et rechampions d'Europe.
Une équipe jeune qui promet encore d'être au rendez-vous au mondial du Brésil, sans peut-être Villa et Chavi (et encore, pas sûr...), mais la relève est assurée.
Un jeu efficace, rapide et fort plaisant à regarder, n'en déplaise à certains qui le disent "ennuyeux". Ahh !! que j'aimerais que la France soit, ne serait-ce qu'un peu, ennuyeuse comme l'Espagne!
L'équipe de France a été nulle, archi nulle. Et cerise sur le gâteau, on recommence avec les rumeurs de vestiaire comme en Afrique du Sud.
Comment quelqu'un comme moi, dont le coeur balance maintenant entre 2 pays pouvait supporter ces bleus là face au jeu génial de la Roja.
Une finale parfaite:
Une humiliation pour les italiens, qui même si ils ont joué à 10 toute la 2ème mi-temps, n'ont pas su trouver une solution quand ils étaient au complet (et se sont vu pardonner par l'arbitre un penalty qui aurait enfoncé le clou.)Je zappe de la chaîne espagnole et ses commentaires effrénés, à la chaîne française aux commentaires mous de Wenger et ses amis, franchement pro-italiens. Ont-ils la mémoire si courte, les bougres? Saint Zidane priez pour nous !
Je repasse dégoûté à la chaîne espagnole pour fêter avec eux cette belle victoire, et je garderai pour la fin cette image des joueurs avec leurs enfants sur la pelouse. L'image d'une équipe qui est avant tout un groupe (de copains). Comme du temps des Barthez, Blanc, Zidane..Y'a pas de secrets!
Mais que doit donc faire l'Espagne pour plaire à ses voisins ? Tant en sport qu'en politique, quoiqu'elle fasse, ce n'est jamais assez !
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